La modélisation ou arborescence du HP

(De mes entretiens avec nos chères têtes bien faites…)

Il semblerait que le traitement de l’information en modélisation permette à beaucoup d’anticiper les situations; cet automatisme serait lié à une belle intuition. Pour l’ensemble des personnes, le modèle serait la conséquence d’une forte capacité à visualiser. Pour certains, la modélisation permettrait une meilleure concentration, une meilleure organisation pour une meilleure satisfaction. Cet automatisme peut aider à résoudre les problèmes et de cette résolution découlerait une sensation de légèreté; le processus peut également permettre de classer et ranger les idées: il se veut rassurant, débouchant sur une plus grande prise d’autonomie et il se pourrait que le mécanisme soit approprié en cas de débordement émotionnel car il permet de comprendre, d’apaiser et de limiter les angoisses voire de les faire disparaître.  C’est une méthode orientée solution permettant de ranger les idées ressenties et intuitions dans des « casiers » liés  entre eux. Pour certains, la modélisation se fait grâce aux occurrences, ce qui implique une sorte de système scientifique à l’échelle de la subjectivité. Le schéma permettrait de justifier un ressenti ou une intuition et de les rendre plus clairs, de déterminer des choix ou de définir des idées, de fixer l’ensemble et de le mémoriser afin de procéder à une prise de décision par association d’idées. La démarche étant apaisante pour d’autres encore, l’outil aurait une visée introspective permettant la remise en question par analogie en considérant les options qui peuvent parfois représenter une surcharge mentale en synthétisant afin de procéder à un choix. Ce processus serait instantané à l’instant T mais ce schéma, tant qu’il n’est pas écrit, est décrit comme une silhouette mentale ouvrant le champ des possibles.

Il conviendrait de vérifier la capacité de la personne à visualiser et à mettre en ordre ses idées, de sonder les besoins et la recherche d’apaisement: lui faire verbaliser ses attentes pour modéliser la problématique pour laquelle la personne est venue me voir. Je demande de verbaliser la situation à sa manière sans trop réfléchir, un petit peu comme on le ferait face à un psychanalyste mais attention, le coaching n’en est pas une! Je note les mots clés sous forme de noms ou de verbes dans les colonnes, je demande ensuite, de la même façon, de m’exprimer ses émotions , ses ressentis par rapport à la problématique. Ensuite, avec un papier et un stylo, nous tentons ensemble d’organiser les noms et verbes en système: pour cela c’est la personne qui doit faire des rapprochements afin que je puisse établir avec elle un brainstorming (ou carte mentale). Une fois la narration de niveau un mise en relation dans le brainstorming, je demande au client de placer les termes liés aux émotions à côté des bulles qui conviennent. En 3e intention, je demande d’établir autant de liens perçus comme logiques entre émotions et termes de première intention. Enfin, nous réfléchissons ensemble -sous suggestions de la personne- à d’éventuelles substitutions de mots négatifs par des mots positifs. Pour terminer, nous construisons un 4e degré à partir d’une dernière formulation orale consistant à exprimer la situation idéale à vivre pour elle. Nous venons donc remplacer les termes porteurs de blocage par les termes issus de la narration sur la situation idéale. Cette démarche permettra de mettre en lumière de nouvelles options pour un meilleur passage à l’action.

Sans Nul Autre Pareil